Julian GALLEGO était inscrit pour la deuxième année consécutive et la dernière, le K1 LIGHT ne concernant que les enfants jusqu'à la catégorie juniors.
L'année dernière, les 2 adversaires de sa catégorie ne s'étaient pas présentés à la pesée.
Julian fut déclaré Champion de France par forfait, pseudo titre inutile qui ne veut absolument rien dire mais que, curieusement, certains clubs n'hésitent pas à afficher…
L'année dernière, les chèques de caution étaient encore en place et étaient censés sanctionner ces non-présentations de boxeurs, mais au final ils ne servaient à rien.
Ma demande d'indemnisation pour ce déplacement inutile me fut refusée.
"Nous comprenons votre désagrément et regrettons sincèrement que tous les boxeurs n’aient pas la politesse de prévenir suffisamment tôt pour éviter les déplacements inutiles, néanmoins nous avons le regret de ne pouvoir accéder à votre demande de remboursement des frais engagés.
En effet, la finalité de ce déplacement, était, pour votre boxeur, d’obtenir le titre de champion de France 2018, et nous avons concédé que dans ces circonstances et bien qu’il n’ait pas combattu, il le méritait.
Il est reparti de Goussainville avec le titre pour lequel il s’était entraîné, nous considérons donc que le préjudice est compensé"…
Cette année, les 2 adversaires de la catégorie de Julian ne se sont pas présentés à la pesée.
Il faut savoir que dans la boxe pieds/poings, il n'y a que très peu de compétitions. Alors beaucoup de clubs inscrivent leurs compétiteurs en Kick-Boxing, en K1, en Full Contact et en Muay Thaï, pour ne choisir, les Championnats Régionaux passés, qu'un Championnat de France voire deux.
Et certains de ces clubs, une fois le choix fait, se foutent du reste et des éventuelles perturbations.
Cette attitude est inadmissible. Avant de prétendre inculquer des valeurs dans les clubs, il serait bon d'avoir soi-même ces valeurs.
Quant à la fédération et sa surprenante conclusion, si elle faisait ou avait fait un peu plus preuve d'autorité, les Championnats, quels qu'ils soient, se dérouleraient certainement mieux.
Thierry BROEGG
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